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Celui qui sait tout perd la faculté de vivre, parce que c'est le doute qui pousse l'être humain à aller de l'avant.
Le doute, la peur, la solitude et le désir. Sans oublier le paradoxe. Vous ne savez pas grand chose, en effet, mais votre regard a le pouvoir de traverser les murs, les montagnes et les collines (...)Vous entendez le sanglot du monde.
C'est votre paradoxe, votre responsabilté et votre contrat.
Vous ne pouvez pas vous y soustraire et vous n'avez d'autre choix que de continuer.(...)
Jón Kalman Stefánsson
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